L’évolution de l’industrie automobile ne cesse de s’accroître. Pour faire fonctionner un véhicule surtout de type thermique, il faut des carburants (essence ou diesel), qui sont souvent sources de la pollution de la planète et de la dégradation de la couche d’ozone. Les dernières inventions proposent actuellement des biocarburants afin de limiter cette détérioration.
Le biocarburant : parlons-en !
Le biocarburant est le produit de la décomposition des matières vivantes (organiques, végétales, animales) ou biomasse. Cette transformation aboutit à la formation de deux principaux éléments essentiels : l’alcool (principalement tous les dérivés de l’éthanol) et de l’huile surtout d’origine végétale ou animale. Les principales matières premières à la fabrication de ces biocarburants sont issues des plantes comme la canne à sucre, le colza, l’arachide, le soja, la betterave, blé, maïs,… Ces biocarburants sont donc associés à l’essence (le bioéthanol), et au diesel (le biodiesel) pour pouvoir les utiliser. Toutefois, le biocarburant peut être classé sous 3 types d’évolution : biocarburant de première génération à partir des matières organiques, végétale ou animale, biocarburant deuxième génération issue de la biomasse lignocellulosique (bois, paille), et la troisième génération issue des algues des milieux aquatiques.
Quel avantage offre le biocarburant ?
Afin de pouvoir associer un biocarburant à l’essence ou au diesel, il faut d’abord le transformer par système de gazéification ou de fermentation. Le biocarburant présente davantage des effets moins nocifs que ce soit pour la santé ou pour l’environnement, car il diminue l’émission des gaz à effet de serre provoquée par les gaz d’échappement des voitures à essence ou diesel. En effet, la combustion de l’essence ou du diesel par le moteur entraîne des fumées qui sont constituées par des particules fines et du CO2. Il permet également d’augmenter l’indépendance en matière énergétique naturelle. Le biocarburant crée et maintient l’activité liée à l’agriculture, à la forêt et à l’industrialisation. Le biocarburant peut également être directement combiné avec l’essence ou le gazole.
Les effets secondaires dus à l’utilisation du biocarburant ?
Même si le biocarburant présente une véritable innovation sur le domaine du transport, son usage massif peut être contraint à des effets secondaires plus dangereux que les gaz engendrés par la combustion du gazole ou de l’essence. En effet, l’utilisation de cette énergie verte entraînera pour l’écosystème à venir, un grand effet de serre provoqué par la déforestation, la pollution d’eau et l’appauvrissement du sol. Des hectares de forêt sont détruits à cause de la recherche de terres pour pouvoir cultiver les plantes susceptibles d’être transformées en biocarburant. Les résidus provenant du traitement et de l’extraction des huiles végétales ou animales polluent également les eaux. Le biodiesel provenant du biocarburant de première génération est également plus nocif pour l’atmosphère que les carburants fossiles et le diesel.